[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Les Différents THÈMES de la KABALE 1. L'Arbre de Vie
La spiritualité du monothéisme est une recherche du divin, à travers ses deux aspects transcendant et immanent, excluant de se fixer à l'un ou l'autre des pôles extrêmes.
Elle implique le mouvement et la mobilité de l'être, à la recherche de la zone d'équilibre et d'apaisement personnel entre les extrêmes, tout en évitant de s'en approcher.
La Tradition de la
Kabbale qui n'est qu'une tendance de "la stricte voie tracée",
offre précisément à chacun la possibilité d'évoluer dans le sens de l'équilibre,
par la construction d'une arborescence appelée
"Arbre de Vie" et par le cheminement dans ses sentiers, dans le but de sentir et de repérer la voie du milieu.
Elle offre la possibilité de discerner entre les dualités qui nous habitent,
tant sur le plan pratique que sur le plan éthique.
L'être humain baigne dans le mélange du bien et du mal, agit avec intuition et jugement,
réagit par la rigueur et la miséricorde, vit à travers des comportements actifs et passifs,
masculin et féminin...
Encore faut-il en être conscient.
La connaissance du divin passe par la connaissance de soi, mais on peut aussi inverser la proposition.
La démarche de réflexion et de cheminement liée à l'Arbre de Vie pose un acte et crée des repères,
facilitant de ce fait la relation avec le divin.
Celle-ci est une vibration autorisant une approche, un simple effleurement.
On peut appréhender
l'Arbre de Vie comme un modèle de l'esprit se reflétant dans tous les actes
de la vie matérielle.
Appelé monde intermédiaire, cet espacement est le résultat de séparations
successives résultant du processus de la création et de l'éloignement progressif du divin.
Comparable à un sas entre le monde spirituel et le monde matériel, ce monde est inaccessible au profane.
Mais un individu préparé peut le sentir, le percevoir ou s'en rapprocher.
L'infini est une "unité sans limite" qui règne dans l'éternité.
Cette unité est aussi une volonté sans finalité, sans besoin et sans détermination.
De cette volonté naît la pensée ou le projet de créer l'univers: l'origine du déclic est la Cause des Causes,
le secret absolu et insondable, la grande interrogation qui sépare la foi de l'incrédulité.
Le résultat de cette pensée est ce double mouvement simultané de retrait et d'émanation,
qui équivaut en fait à une immobilité sur le plan ontologique.
Le mouvement de retrait aboutit à faire le vide, à obtenir le "néant" et à laisser une place à la création.
Le mouvement inverse est celui de l'émanation qui aboutit à remplir ce néant de lumière, une "lumière sans limite".
C'est la "Sagesse du Commencement".