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 COURS N°7

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LIONNELLA
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MessageSujet: COURS N°7   COURS N°7 I_icon10Sam 11 Sep - 14:16


SPIRITUALITE, KABBALE et LIBERTE

La Cabale offre un moyen d'étudier le monde par le développement en l'homme de capacités lui permettant d'élargir sa perception. Le terme «Cabale» (de l'hébreu «lekabel», recevoir) exprime l'aspiration à acquérir une pleine conscience de la réalité, à percevoir le monde de façon authentique.

Les cabalistes nous décrivent des procédés techniques basés sur leur expérience personnelle. Dans leurs ouvrages, ils présentent et enseignent leur façon de percevoir le monde, de recevoir une réponse sur le sens de l'existence. Ils ont désigné ce procédé par l'expression «la sagesse transmise», [«hokhmat haKabala»].

Le Rav Michaël Laitman a étudié la Cabale et ses méthodes d'enseignement auprès de son Maître, le rabbin Baruch Shalom Ashlag, lui-même continuateur de son père, le rabbin cabaliste Yéhouda Leib Ashlag, auteur de commentaires sur toutes les oeuvres du ARI et sur le livre du Zohar.

La localisation de l'âme

Une question a été posée au Rav Michaël Laïtman :
” où l'âme de l'homme se trouve-t-elle dans l'homme?”
René Descartes affirme que l'âme se trouve là où habituellement on dessine de «troisième œil».
Moukounda Lal Gshohsh (Iogananda) affirme que l'âme se trouve dans le bulbe rachidien.
Vous affirmez que dans le futur les médecins pourront démonter un homme en fragments et le remonter à partir
de pièces détachées? Cela signifie-t-il qu'un bio robot pourra avoir la connaissance des mondes spirituels?

Il vous faudrait absolument lire beaucoup d'ouvrages de cabale authentique. Il n'est pas possible en quelques réponses d'inclure ce dont vous devez vous imprégner, ce dont vous devez prendre conscience à l'intérieur de vous, et c'est uniquement à la suite de cela qu'il sera possible de commencer à traiter du sujet correctement.

Je ne pourrai pas vous convaincre, je le sais de par mon expérience de l'enseignement. Vous devriez tout simplement beaucoup, beaucoup lire et vous comprendrez, en proportion de la structure qui commencera à se former à l'intérieur de vous, de l'âme future qui vous permettra de ressentir, ce que je suis en train de vous dire.

En attendant, il n'est pas possible de manière uniquement spéculative que vous puissiez vous représenter ce qu'est l'âme et où elle se trouve dans l'homme parce qu'en vous il n'y a pour l'instant qu'une âme animale, une force animale qui vous anime. Il n'y a pas« d'endroit » en vous, de ressenti (d'organe sensoriel, de capteur) qui vous permettrait de ressentir une âme.

Vous voulez me dire que l'âme est liée au corps d'une certaine manière, qu'elle se trouve justement dans la région du troisième œil. Vous prenez l'activité cérébrale pour le fonctionnement de l'âme parce que vous ne comprenez pas ce qu'est l'âme. Vous n'en avez pas encore (l'âme est le désir de se délecter de son intention «orientée vers le Créateur» dans lequel se ressent le Créateur).

On peut tout changer dans le corps animal et tout remplacer, cela n’a aucun impact sur la spiritualité. La spiritualité, c'est être en communication avec le Créateur, elle ne se situe pas dans la chair de notre corps. Faites l'expérience d'une greffe de la région du troisième œil entre des personnes… Et bientôt vous allez affirmer qu'il faut manger le foie non-non pas d'un ennemi mais d'un cabaliste, ou son troisième œil, ce qui permettrait de recevoir son âme.

Rav, vous allez rire2, mais j'ai lu qu'en Orient, quand un saint est mourant, un élève vient le voir pour lui demander de manger un morceau de son corps après sa mort physique.

Bientôt vous allez dire qu'il faut manger le foie non-non pas d'un ennemi mais des cabalistes parce que, ce faisant, on reçoit leur âme. Je vais commencer à avoir peur de vous ! Je suis content de pouvoir parler de ce sujet pour nos lecteurs. Vous avez vous-même répondu à la question, à quel niveau se trouvent en fait les croyances de l'Orient si réputées et sublimes… la foi en ce que le matériel est dépositaire du spirituel. Cela est dû à l'absence totale de ressenti des catégories authentiquement spirituelles. L'humanité, après une existence animale, s'éveille à toutes sortes de régimes, de parapsychologie, d'enseignements orientaux de chamanisme, de fétichisme, pour prendre conscience, en passant par cette expérience, de ce leurre et en venir à la Cabale.

L'âme – un embryon, un point dans le cœur

Le désir créé par le Créateur de se délecter de Lui (ou de la lumière) est désigné par le terme «âme».
Ce désir est créé au commencement, il est immuable, il est à l'état de perfection, en union totale avec le Créateur.
Pour que l'âme parvienne d'elle-même à cet état et soit semblable au Créateur, devienne ainsi à Son image, le Créateur l'éloigne de Lui en lui conférant des attributs à l'opposé des Siens. En fin de compte, l'âme cesse de ressentir le Créateur, l'éternité, la perfection. Elle se vêt d'un corps matériel, égoïste et, au moyen de ce corps, elle ressent ce que nous appelons «notre monde».

Pour qu'à nouveau, elle ressente son état initial de perfection, l'âme est obligée elle-même de développer en elle, en quelque sorte de faire naître, de créer des attributs semblables à ceux du Créateur.

A son état initial de perfection, l'âme est «en terme de volume» égale à la lumière qui descend du Créateur, elle en est emplie. A mesure toutefois que l'âme s'éloigne du Créateur, ses désirs diminuent et, à l'état le plus éloigné du Créateur, il reste de l'âme un point (en termes de dimensions et d'intensité). L'homme, d'une manière générale, ne ressent même pas ce point mais le désir égoïste de son corps animal. Ce point peut se mettre à «s'exprimer» en chacun. L'âme primordiale est divisée en 600 000 fragments, chacun d'entre eux se développe du petit point jusqu'au grand fragment altruiste (620 fois plus), progressivement, dans les 6 000 réparations consécutives appelées «années» ou «degrés».

Au commencement de sa manifestation en l'homme, l'âme est comme un point dans le cœur, au centre de tous les désirs, dans le «Moi» de l'homme. L'âme existe en chacun dans notre monde.

L'âme universelle

L'âme universelle, désignée par le terme «Adam», s'est fragmentée en 600 000 parties à la suite du péché originel.
De plus, il s'est produit une division de cette âme universelle en une partie altruiste, «Israël», et une partie égoïste, les «Nations». Au commencement, ce sont les parties altruistes qui procèdent à leur réparation, celles désignées par le terme «Israël». Comme c'est actuellement qu'elles doivent se réparer, leur égoïsme se développe dans sa véritable ampleur.
C'est pourquoi Israël semble bien plus égoïste que les Nations bien que lorsque l'égoïsme des Nations se développera pour leur réparation, il se révélera bien plus fort que celui d'Israël. D'une manière ou d'une autre, tout ce qui se produit dans le monde est lié à la réparation des 600 000 âmes et de leurs fragments. Tout l'univers n'est constitué que de cela.
Nous ne sommes pas en mesure de juger des événements qui arrivent à chacun de nous sans prendre en considération le lien de toutes les âmes dans l'âme universelle. Comme toutes les âmes sont liées, nous ne pouvons pas réparer notre âme sans réparer les autres âmes. Cela ne permet pas de voir ce qui arrive aux âmes, d'autant plus aux âmes incarnées dans les corps de ceux qui dominent le monde et dont il est dit que leur cœur (c'est-à-dire leur destin) se trouve entièrement entre les mains du Créateur (lev sarim i melakhim be yad haShem)… Mais, d'une manière générale, ce qui m'intéresse le plus c'est le devenir de mon âme.

Migration des âmes et progression des générations

Les âmes descendent dans ce monde dans un ordre particulier, par cycles, s'incarnant à chaque fois dans de
nouveaux corps physiques. Les corps sont plus ou moins les mêmes, mais la nature des âmes qui descendent
est différente, c'est ce que nous désignons par l'expression «progression des générations».

Physiquement chaque génération ressemble à la précédente, elle est cependant différente en ceci que les âmes qui la composent sont chargées de l'expérience acquise dans leurs vies précédentes, et qu'elles arrivent dans ce monde avec une force renouvelée durant leur séjour dans «l'En-Haut».

C'est la raison pour laquelle chaque génération se caractérise par un certain ensemble de désirs et poursuit des buts qui diffèrent de ceux de la génération précédente. Ceci induit une évolution qui est particulière à chaque génération. Les âmes de chaque génération descendent avec un nouveau potentiel de désirs, et ce sont précisément ces désirs qui dictent l'évolution des sciences, de la culture, des arts, des relations au cours de telle ou telle époque.

Tout est déterminé dans l'En-Haut avant même que les âmes descendent dans ce monde et évoluent dans le
contexte de la génération. Les qualités des âmes qui descendent permettent de prévoir les événements dont fera
l'objet la génération jusque dans le moindre détail car les âmes sont dépositaires de l'ensemble des informations y ayant trait. Si une génération n'éprouve pas le désir d'accéder à la vraie connaissance et demeure insensible à la perception du Créateur, elle accomplit néanmoins sa tâche par les souffrances qu'elle endure. La relation de cette génération vis à vis de l'égoïsme - à l'origine des souffrances ressenties - se construit ainsi, c'est aussi une façon de progresser vers la vraie connaissance, même si le processus reste du domaine de l'inconscient.

Les souffrances supportées de génération en génération finissent par faire prendre conscience à l'être humain que de
l'En-Haut n'émane que le bien absolu mais que du fait que celui-ci est perçu à travers le prisme de désirs égoïstes,
ce bien absolu est ressenti comme un mal absolu. L'accès à la vraie connaissance se fait au fil de la progression des générations.

Tout au long de la longue histoire de notre présence dans ce monde, les âmes qui sont descendues et continuent de descendre sont de natures différentes, elles ont donc besoin de directives qui leur sont appropriées, qui conviennent aux caractéristiques de leur époque. C'est la raison pour laquelle il y a, à chaque génération, des personnes qui nous guident dans notre progression spirituelle, qui écrivent des ouvrages et mettent en place des groupes d'étude pour transmettre le procédé le plus approprié à cette génération pour accéder à la vraie connaissance.

Dans son «Introduction au Livre du Zohar», le Baal HaSoulam écrit que pendant six millénaires les âmes descendues dans ce monde sont devenues de moins en moins pures, de moins en moins délicates.

Chaque génération a besoin d'une réparation particulière. Au cours des deux premiers millénaires, les âmes étaient si pures que la simple existence dans ce monde était suffisante pour leur progression, aucune aide ne leur était nécessaire pour s'élever spirituellement. C'était une époque d'acquisition d'expérience et de persévérance dans ce monde, vivre était suffisant pour procéder à sa réparation. Les souffrances endurées par les âmes les incitaient à tout faire pour y mettre fin, le désir de se délivrer des souffrances étant la force motrice de la progression de l'humanité.

Au cours des deux millénaires suivants, le don de la Torah révélée et l'observation des commandements étaient suffisants. Les commandements étaient acceptés comme de simples actes ayant un rapport avec ce monde, sans qu'un lien soit établi entre eux et la progression des âmes. L'observation des commandements permettait de se purifier et de progresser sur le chemin de la réparation. Toutefois l'accomplissement des commandements ne constituait pas l'intégralité de la tâche à accomplir par les âmes. Le nombre des âmes n'étant pas infini, ce sont les mêmes âmes qui descendent pour poursuivre leur progression vers la réparation. Quand nous décrivons les âmes qui descendent en évoquant leur degré de pureté plus ou moins prononcé, il s'agit d'attributs proportionnels au besoin de ces âmes de se réparer. Les âmes qui nécessitent une réparation importante sont qualifiées de «plus ou moins raffinées».

La deuxième époque s'est poursuivie jusqu'au XVIème siècle, époque où a vécu le ARI qui a annoncé qu'à partir de sa génération, les femmes, les hommes, les enfants, les adultes, tout être dans ce monde pouvaient et devaient entreprendre l'étude de la Cabale. Les temps étaient venus pour la progression des générations au cours desquelles les âmes descendant dans ce monde seraient capables d'accéder à la vraie connaissance et d'achever leur réparation au moyen du procédé spécifique rédigé par le ARI. Chaque âme pouvait ainsi parvenir désormais à ce qui était exigé d'elle, à répondre à la raison de sa migration ans ce monde.

L'accès à la vraie connaissance était désormais rendu possible à l'ensemble de l'humanité grâce à ce procédé d'étude. Cet accès sera définitif quand l'humanité entière comprendra les lois de la création du monde, ce qui aura pour corollaire la fin de toute souffrance.

Si nous comprenions véritablement la façon dont nous sommes impliqués dans la réalité et l'impact de celle-ci sur nous, nous cesserions de nuire, nous ne laisserions pas échapper la possibilité d'agir avec rectitude, nous concentrerions nos actes sur les choses vraies. L'harmonie entre nous et le monde de vérité se dévoilant serait alors totale.

En attendant toutefois, nous causons du tort, et ce n'est qu'ultérieurement que nous nous rendons compte que nous avons nui. Impossible d'y échapper, c'est la raison pour laquelle l'humanité se trouve de plus en plus en prise aux difficultés et aux problèmes. L'idéal serait de comprendre que la connaissance des mondes spirituels dont nous sommes une partie peut être la solution. En prendre conscience en profondeur peut nous ouvrir des perspectives, nous faire agir en toute conscience, en ayant à l'esprit la finalité de notre existence, l'unité de l'humanité.

C'est l'âme et non-non le corps qui est désignée par le terme «homme». Le corps peut changer. Aujourd'hui il est possible de transplanter des organes et on pourrait s'imaginer un homme à qui on aurait peu à peu transplanté tous les organes. Que resterait-il? La partie spirituelle portant le nom d'homme. Le corps n'est utile que parce qu'il permet à l'âme incluse en lui de travailler. En descendant dans ce monde, les âmes emmagasinent de l'expérience en éprouvant des souffrances, c'est ce qui est désigné par l'expression «le chemin de souffrances». Ce chemin sert à la progression des âmes. Au cours de la migration suivante, l'aspiration inconsciente des âmes les incite à s'élever encore davantage spirituellement.

L'âme a un empressement de plus en plus vif à avoir des réponses à ses questions sur la réalité dans laquelle elle vit, sur son origine, sur le sens de son existence, de sa présence dans ce monde, sur sa nature et sa finalité. Le niveau de progression étant plus ou moins avancé, chez certaines âmes l'aspiration à la vraie connaissance est si forte qu'elles ne peuvent se contenter des limites de ce monde. Si les outils, les ouvrages adéquats leurs sont donnés, elles accèdent à la connaissance des mondes spirituels, ce sont les âmes des cabalistes.

L'univers est organisé ainsi: les âmes descendent dans des enveloppes corporelles, prennent conscience que leur égoïsme est un mal et procèdent à sa réparation. Quand elles s'incarnent dans un corps, les âmes progressent de 620 degrés par rapport au niveau où elles étaient avant de descendre.

Toutes les âmes proviennent d'une seule et même âme désignée par les termes «l'âme du premier homme». Il s'agit d'un concept, d'une réalité spirituelle, et non-non d'une référence faite à Adam. L'âme du premier homme comprend plusieurs éléments, plusieurs désirs, plus ou moins égoïstes. Viennent tout d'abord dans notre monde les éléments les fins, les plus denses ensuite, c'est ce qui détermine la différence entre les besoins en réparation. Pour les âmes des premières générations, le fait même d'exister dans un corps physique était suffisant. Au stade suivant, l'observation des commandements fut nécessaire.

Actuellement, c'est l'étude de la sagesse intrinsèque de la Torah qui est nécessaire pour procéder à une authentique réparation de l'essence profonde de nos désirs.

La réparation du monde et de l'homme commence par les éléments les plus ténus pour évoluer vers les plus en plus denses. La réparation des désirs ténus étant accomplie, s'opère celle des désirs forts présentant plus de difficultés.

Les âmes n'ont qu'un seul désir: retourner à leur racine alors qu'elles sont incarnées dans des corps physiques. Par contre, les corps physiques, autrement dit le désir de recevoir, tirent les âmes vers ce monde. L'homme, quant à lui, a consciemment le désir de s'élever spirituellement comme l'âme. L'important effort fait pour maîtriser ce processus est ce qui offre à l'homme la possibilité de s'élever de 620 degrés par rapport au niveau où il se situait avant sa naissance. Une âme qui n'a pas achevé sa tâche revient «avec plus de bonheur» dans ce monde, avec pour mission de procéder à une réparation plus importante.

C'est au sommet de ses expériences et de ses souffrances que l'âme progresse le mieux, qu'elle évolue avec «plus de bonheur». Dans un corps physique, elle est dotée du désir implacable et égoïste de recevoir pour elle-même. Ce désir s'accroît jusqu'à finir par devenir un besoin impérieux de faire sienne toute réalité.

On pourrait supposer que réprimer ses désirs et ses passions pour se limiter au strict minimum de nourriture permettra dans l'incarnation suivante de revenir avec «plus de bonheur». C'est toutefois le contraire qui se produit car au cours de l'incarnation suivante nous serons implacables, exigeants, agressifs, et le désir de trouver une voie pour découvrir notre véritable nature nous talonnera, ce qui nous rapprochera du but final.

C'est la volonté divine que nous éprouvions le désir de progresser spirituellement, que nous parvenions à la plénitude, et ceci n'est possible que si nos désirs sont forts.

Seul un désir fort dont nous avons fait la réparation donne à l'homme la possibilité de progresser spirituellement et de devenir véritablement fort et actif. Le potentiel de réparation de l'homme est d'autant plus restreint que ses désirs sont faibles.

Un désir est qualifié de «réparé» uniquement quand sa force motrice est régie par la capacité de donner avec désintéressement. Cette capacité n'existe pas spontanément en nous, elle s'acquiert par l'étude appropriée de la Cabale.

Les âmes sont constituées en une sorte de pyramide dont le principe est l'accroissement du désir de recevoir: à la base de cette pyramide, il y a beaucoup d'âmes possédant de faibles désirs terrestres, recherchant le confort tout comme les animaux, autrement dit la nourriture, le sommeil, le sexe. Le niveau suivant comprend moins d'âmes, ce sont celles qui aspirent à acquérir des richesses. Il s'agit des personnes qui passent leur vie à amasser de l'argent et à se sacrifier pour devenir riches. Le niveau suivant correspond aux âmes qui feront tout pour commander les autres, pour gouverner et accéder à des positions de pouvoir. Ensuite, un nombre encore moindre d'âmes est doté d'un très grand désir de connaissances, ce sont les chercheurs, les scientifiques qui consacrent leur vie à une tâche scientifique et qui n'ont aucun intérêt pour quoi que ce soit d'autre, si ce n'est la découverte. Ils sont encore moins nombreux que les précédents.

Le désir le plus puissant, que seul un très infime nombre d'êtres éprouvent, correspond à l'aspiration à connaître les mondes spirituels. Tout est organisé selon cette pyramide.

L'homme est structuré intérieurement selon le même principe que cette pyramide qu'il doit inverser de façon à amener la partie la plus lourde au niveau du désir le plus pur, le désir infini de vérité. Il ne peut y parvenir que par l'étude en limitant ses soucis matériels à ceux strictement nécessaires et en dédiant toute son énergie, tous ses efforts à sa progression spirituelle.

Si la personne souhaite véritablement accroître ses aspirations pour la spiritualité, la lumière environnante voilée jusqu'alors commence à se refléter en elle et fait croître avec encore plus de force son désir de progresser spirituellement.

L'évolution majeure qui est apparue dans les âmes qui descendent à notre époque réside en ceci qu'elles éprouvent de plus en plus le désir de s'élever spirituellement, elles veulent quelque chose au-delà des limites de ce monde, cette aspiration est présente chez un grand nombre de personnes. Parfois ce «désir de s'élever spirituellement» trouve sa réalisation dans toutes sortes d'orientations relevant parfois du domaine de la magie, mais la recherche de l'authentique réalité existe. Si le désir de la génération actuelle continue à grandir, le système d'enseignement de la Cabale évoluera pour s'adapter à la nature des âmes.

Depuis les quinze dernières années, il se produit une nette progression des âmes, des personnes, leur désir est plus fort, plus authentique, il est orienté vers la recherche de la vraie connaissance à l'exclusion de tout autre chose.

Il est difficile à l'heure actuelle d'étudier au moyen des procédés employés dans le passé. L'homme ne se ani5 plus d'interprétations de ce qui «est écrit», il veut connaître sa nature, il veut des explications directes, sans ambages, il se concentre sur la connaissance de lui-même. Il est par conséquent tout à fait possible qu'un nouveau procédé plus adapté d'enseignement de la Cabale soit rapidement révélé.



Mort spirituelle et physique?

Qu'est-ce que la mort spirituelle? Quelles en sont les raisons? Est-ce un processus irrémédiable ou un état temporaire? Comment l'éviter? Par mort spirituelle sous-entend-on la non-non obtention par l'homme d'une âme provenant des mondes spirituels ou la mort de l'âme déjà présente en l'homme? L'âme étant un fragment du Créateur, n'est-elle pourtant pas éternelle?
Le temps n'est pas sans limites, il n'existe pas! L'univers est éternel.
Le Créateur est le désir de délecter la création.
La création, l'âme, est le désir de se délecter du Créateur, du ressenti du Créateur, de la lumière.
La vie est la pénétration de la lumière, du ressenti divin dans l'âme.
La mort est le départ de la lumière, du ressenti du Créateur, hors de l'âme (du fait de la disparition de l'intention
«orientée vers le Créateur»).
La Cabale autrement dit «recevoir», c'est la science expliquant comment recevoir progressivement une pleine âme, autrement dit atteindre à l'union totale avec le Créateur.
Notre monde est le degré en dessous de la mort spirituelle, en dessous du ressenti du Créateur. Il se situe sous le côté gauche, sous les mondes impurs de ABY”A.
La naissance de l'âme, l'acquisition de la vie, est le transfert du ressenti de notre monde dans les mondes spirituels, vers le ressenti du Créateur.
Les guilgoulim réincarnations, les cycles vie- mort, sont les entrées-sorties de la lumière dans le récipient de l'âme qui ont lieu sans cesse au cours de la réparation dans les mondes de BY”A.

Spiritualité et Cabale

L'homme ne pourrait faire le moindre mouvement s'il ne devait en tirer quelque avantage. Il puise l'énergie intérieure qui met son corps et son intellect en mouvement dans l'intérêt immédiat ou futur qu'il perçoit dans telle ou telle de ses actions.
Si l'attrait du profit résultant d'une action disparaît, l'homme met aussitôt fin à celle-ci. L'homme ne peut pas exister sans la perspective d'avoir quelque chose à gagner. La raison en est que nous sommes faits de matière, autrement dit du désir d'éprouver du plaisir, et c'est ce qui nous incite à faire des efforts.
La Cabale nous parle du principe de la création, de la manière de recevoir avec plaisir. Le Créateur a créé l'homme et lui a transmis des instructions pour vivre, et pour nous, vivre signifie éprouver du plaisir.
La Cabale expose les instructions transmises à l'homme pour qu'il vive, elle lui enseigne comment recevoir avec plaisir selon un processus précis, le Créateur souhaitant amener l'homme à la délectation parfaite, sans limites.
Ces instructions permettent à l'homme de vivre en éprouvant du plaisir et non-non en ressentant des souffrances.
Les souffrances sont le résultat d'une sensation vive d'absence de plaisir. Elles n'existent que pour inciter l'homme à réfléchir sur leur raison et pour trouver le chemin vers le plaisir authentique. Ce chemin, l'humanité est à sa recherche en permanence, depuis des siècles.

La capacité de l'homme à rechercher le plaisir est infiniment petite dans notre monde. Pour appréhender le monde spirituel, l'homme doit faire croître son désir de recevoir, et non-non le fuir, le faire croître jusqu'à désirer avaler tout, tous les mondes, y compris notre monde.

Ce processus doit être mené correctement, l'homme a été créé dans ce but. Vivre en ermite, fuir la vie n'est pas ce que préconise la Cabale qui, au contraire, invite l'homme à avoir une famille, à travailler et à vivre pleinement sa vie. L'ensemble du monde a été créé pour amener l'homme à procéder correctement à sa réparation.

Apprendre à recevoir, apprendre à utiliser correctement les désirs donnés à l'homme de façon à ne pas les limiter, ne pas s'imposer de refus, ne pas s'éloigner de la vie, c'est ce que notamment enseigne la Cabale.

La Cabale n'est pas compatible avec la coercition sous quelque forme que ce soit, la coercition est exclue de la spiritualité. Au début de son étude, l'homme n'a pas encore le sentiment du spirituel, c'est pourquoi, au stade initial, l'enseignement est basé sur l'intellect: en utilisant son intellect, l'homme développe les capacités de perception de son cœur.

A mesure que le point dans le cœur se développe, nous percevons ce qui est vrai de ce qui ne l'est pas et, nous sommes naturellement attirés par les décisions et les actions justes.

En progressant sur son chemin spirituel, l'homme prend ses distances par rapport à certaines choses qui ne présentent plus d'attrait pour lui. C'est le même processus qui fait que les jeux d'enfants n'intéressent plus les adultes.

La connaissance des mondes spirituels s'acquiert au moyen de:

L'étude d'ouvrages de cabalistes authentiques. Tous les livres de la Torah sont des livres de Cabale écrits par des cabalistes l'un pour l'autre, pour échanger leurs idées et s'entraider. La personne qui a déjà avancé sur le chemin spirituel a conscience combien ces ouvrages sont une aide précieuse pour poursuivre sa progression, ce sont des sortes de guides sur un pays étranger. A l'aide de ces ouvrages, l'homme apprend à connaître le pays et à évoluer dans un contexte nouveau pour lui.

Nous avons besoin de livres appropriés à nos âmes, c'est à dire de livres écrits par des cabalistes de notre génération ou tout au moins, de la génération précédente, car les âmes qui descendent dans ce monde diffèrent selon la génération, ce qui implique la nécessité d'enseigner au moyen de méthodes adaptées.

La structure d'un groupe d'étude adéquate au sein de laquelle il est possible d'étudier les ouvrages de Cabale sous la direction d'un maître. Le groupe transmet de la force. L'aspiration à l'élévation spirituelle est extrêmement faible en chacun de nous, elle peut être développée en utilisant le désir collectif. Quelques étudiants dotés chacun d'une faible aspiration stimulent une lumière environnante d'une grande force.

Les cabalistes ont toujours étudié en groupe. Le groupe est une condition indispensable pour progresser. La direction d'un maître qui lui-même a acquis ses connaissances d'après des ouvrages authentiques, auprès d'un cabaliste. Se réunir en groupe ne signifie pas que la présence d'un maître n'est pas nécessaire, c'est sous sa direction que se fait l'étude.

Ce sont les livres et le maître qui aident l'étudiant à progresser dans la bonne direction. L'élève travaille sur lui-même, sur son propre moi sans que personne d'autre ne connaisse sa place dans le groupe, ni son niveau spirituel. Les livres, le groupe, le maître sont tout simplement une aide qui permet à l'étudiant d'accroître son aspiration à s'élever spirituellement au lieu de suivre d'autres désirs ou des objectifs vains.

Le cabaliste entreprend son chemin dans l'ascension spirituelle très progressivement. Plus ses aspirations grandissent, plus il reçoit de lumière. Plus son désir de progresser augmente, plus sa compréhension des mondes spirituels se fait vive. En fait, son récipient spirituel - son âme - grandit pour se remplir totalement de lumière. C'est ce qui est désigné par les termes «achèvement de la réparation» (gmar tikoun). C'est à ce moment que l'homme atteint le degré de spiritualité le plus élevé, la racine de son âme, l'origine de sa naissance dans le Créateur. Ce niveau est celui à atteindre par l'homme durant sa vie, dans ce monde, dans son corps.

Le libre-arbitre

” La notion de liberté conditionne notre vie entière. A l’exemple des animaux qui développent généralemment des maladies, ou meurent en captivité, la nature est en désaccord avec tout type de soumission. Ce n’est pas par hasard si pendant des siècles, l’humanité a été plonggée dans des bains de sang et des conflits pour obtenir une certaine liberté. Même ainsi, nous n’avons qu’une vague idée de ce que représente la liberté et l’indépendance.

Nous supposons que chacun ressent un besoin intérieur de liberté et d’indépendance, et cela est à notre entière disposition. Cependant si nous regardons attentivement nos comportements, nous découvrirons que nous agissons sous l’effet d’une force compulsive et que nous ne disposons pas de libre-arbitre. ”

( Extrait de Concept fondamentaux de la Kabbale par le rav Michaël Laitman )



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